Il est de plus en plus difficile de retrouver l’émotion de la danse populaire

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Vidéo
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Xabier Itçaina
Il est de plus en plus difficile de retrouver l’émotion de la danse populaire

Xabier Itçaina n’est pas certain que la danse ait conservé la force qu’elle avait autrefois sur les places. Celle qu’il a ressentie, à une certaine époque, dans le Baztan, ou encore en Soule, il y a 25 ans, en voyant à la fin d’une mascarade, à Ordiarp, des hommes âgés entrer dans la danse en se lançant des défis, deux par deux, au son de la xirula. Il se rappelle avoir perçu cette force en voyant des hommes et des femmes danser les sauts basques à Juxue, ou encore à Hélette, à la fin d’une Fête-Dieu. On peut encore la ressentir à Luzaide-Valcarlos. Cependant, selon lui, il est de plus en plus difficile de retrouver cette émotion, cette poésie de la danse. Quand nous dansions sous la neige, pour le carnaval, et que nous étions accueillis autour d’un feu de cheminée… On peut nous traiter de romantiques, mais nous avions notre utilité. Nous apportions quelque chose et nous recevions en retour.

Original conservé aux Archives Départementales Pôle de Bayonne, sous le numéro 19AV1528

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