Un centre d'interprétation des stèles discoïdales et de l'art funéraire basques

27/03/2008

Un centre d'interprétation des stèles discoïdales et de l'art funéraire basques, Harri Iguzkitan, a ouvert ses portes à Larceveau. Le lieu, qui présente une collection de stèles sauvées dans les années 50 souhaite mettre le public en contact avec cet art populaire.

Un centre d'interprétation des stèles discoïdales et de l'art funéraire basques

Pas un musée de plus mais un centre d'interprétation

Les efforts de Lauburu n'ont pas été vains. Ni ceux de l'Abbaye de Belloc. Un centre d'interprétation des stèles discoïdales et de l'art funéraire basques, nommé Harri Iguzkitan (pierres tournées vers le soleil) vient d'ouvrir ses portes sur la place de Larceveau. L'art funéraire basque est dû au tailleur de pierres de ce pays depuis le 17ème siècle et l'exposition présente une collection de stèles sauvées dans les années 1950 par le père Marcel Etchehandy de l'abbaye de Belloc.

Lauburu ne souhaitait surtout pas créer un musée de public. Ainsi, la vocation de ce centre d'interprétation est de mettre le public en contact avec un art populaire, de proposer des jalons pour en comprendre l'origine et le sens, et d'ouvrir des pistes pour poursuivre l'aventure créatrice.

Exposition et dimension historique, sociale et spirituelle

L'exposition en plein air n'est pas la reconstitution d'un cimetière ancien. Les monuments témoignant de la diversité et de la richesse de l'art funéraire en Pays Basque Nord ont été regroupés selon leur origine géographique (Bas Adour, Amikuze, Garazi, Soule...).

Elle est accompagnée d'une exposition intérieure qui replace les stèles dans leur contexte ethnographique, géographique et dans leur dimension sociale et spirituelle. Les explications volontairement très réduites sont complétées par un dispositif vidéo (en quatre langues) permettant au visiteur de choisir 12 sujets pour approfondir les thématiques exposées.

La visite, gratuite, est donc à ne pas rater.

Pour accéder au lieu, il faut s'adresser aux commerçants et aux restaurateurs du bourg. En échange d'une pièce d'identité, ils fournissent aux visiteurs une carte magnétique leur permettant d'accéder librement au Centre. L'implication des habitants du bourg a été voulue dès l'origine du projet afin de favoriser des échanges et limiter la simple consommation d'un produit culturel.

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