Maddi Zubeldia "Oroitzen naizeino"

Lectures théâtralisées à deux voix, en euskara

• Par Maddi Zubeldia et Bernadette Luro Iratzoki
• Agurtzane Anduetza - vidéo

Que reste-t- il à la vieillesse lorsque la mémoire fuit ? Où se trouve l’être dans cette fragmentation ?

Dans cette époque où l’apparence et le jeunisme règnent, Maddi Zubeldia a voulu donner la parole à la vieillesse, à la vieillesse malade, entendez à la double défaillance, à notre plus grande peur, peut-être.

Le vieux n’est pas celui qui a été. Le vieux est là, tout entier, fusion entre ce qu’il a été et ce qu’il est, cadeau pour qui veut bien voir, relation qui offre un chemin nouveau à qui oublie ses peurs. Le personnage principal est une vieille femme en maison de retraite. Elle fait part de ses remarques, de ses réflexions toutes simples, et même si elle se situe surtout dans le présent, elle fait ressurgir quelques souvenirs. Peu nombreux cependant, puisqu’atteinte d’une maladie qui affecte sa mémoire.

Le second personnage est donc la-dite mémoire, qui fera des va-et- vient, qui viendra aider la vieille dame, d’abord par touches, et puis qui prendra de plus en plus de place, relayant la femme lorsque celle-ci sera privée des mots, jusqu’à la remplacer, ou la représenter.