Jean Simon Couchinave, Étienne Cazet, Jean Copen - Chéraute (1963)
Les deux exécutants sont originaires de Chéraute. Étienne Cazet (Chéraute - 1925) est en habit de zamaltzain et le rôle de la cantinière est tenu par Jean Ximun (Simon) Couchinave (Chéraute - 1947).
Deux musiciens sont assis sur le fond. Le « Txululari » est Johañe (Jean) Copen (Trois-Villes - 1907-1982).
Jean Simon Couchinave, Étienne Cazet, Jean Copen - Chéraute (1963) - Remarque : il s'agit d'un film muet. Si le lecteur vidéo n'apparaît pas, veuillez autoriser les cookies de marketing et les statistiques. En savoir davantage
- 00:23 - 00:49 : Les danseurs exécutent d’abord une suite de points. La vidéo ne comportant pas de son, il n’est pas possible de savoir précisément sur quel air, mais il semblerait que celui-ci ne comporte que deux séquences : Il s’agit soit de l’air de « Barrikada » , soit de « Satan Dantza ». Les deux premiers points que l’on peut observer vont en arrière et seule la fin est visible. Ceci implique une première partie absente de la vidéo. Le troisième enchaînement est un point latéral, plus précisément « entrexat erresta » ou « entrexat apala ». Les deux danseurs terminent leurs points par un « frejat doble ».
- 00:49 - 02:13 : Le zamaltzain d’abord puis la cantinière, font démonstration de la Godalet dantza, d’une façon qui correspond tout à fait au modèle traditionnellement utilisé : le saut (sinple lauetan), le point d’approche et le point sur le verre. Lors de la danse du zamaltzain deux choses sont à souligner : premièrement, une fantaisie discrètement glissée dans le saut lors du troisième « sinple » et la grand technicité exigée par le point exécuté sur le verre. Nous pouvons également observer que les deux danseurs s’arrêtent après le point d’approche et donc, avant l’exécution du point sur le verre. Les deux parties semble être dansées séparément.
- 02:13 - 02:43 : Les deux danseurs proposent une suite de points correspondant au « Braletik jauzia » dont les trois séquences sont facilement identifiables malgré le fait qu’on ne puisse observer le début du premier point. Il manque également la fin de l’enchaînement.
- 02:43 - 03:38 : Pour terminer cette vidéo, nous pouvons voir « Makil dantza » danse de bâtons de la province de Soule. Étienne Cazet après avoir retiré son cheval-jupon exécute la partie du « Malik gurutze » les deux bâtons posés en croix sur le sol. Il danse la première partie sans tourner et la seconde en tournant. Enfin Johañe (Jean) Copen fait démonstration du saut dansé en frappant les bâtons l’un contre l’autre.
En savoir plus
- Fonds audiovisuel Guilcher - 005. Jean Simon Couchinave, Étienne Cazet, Jean Copen - Chéraute (1963)
- Analyse des images et rédaction : Jon Iruretagoyena - Maritzuli konpainia.
Le dépôt du fonds audiovisuel de Jean-Michel et Hélène Guilcher par leurs enfants auprès de l'Institut culturel basque et de l'association Dantzan constituait une opportunité pour restituer ce trésor aux amoureux de la danse basque. C'est pourquoi l'ICB et Dantzan ont ensemble cofinancé les travaux de recherche et de rédaction préalables à sa diffusion.
Le dépôt du fonds audiovisuel de Jean-Michel et Hélène Guilcher par leurs enfants auprès de l'Institut culturel basque et de l'association Dantzan constituait une véritable opportunité pour restituer ce trésor aux amoureux de la danse basque. Partant de ce constat l'ICB et Dantzan ont construit un partenariat afin de cofinancer les travaux de recherche, de rédaction et de mise en ligne préalables à sa diffusion.
Au cours de l'hiver 2008, Xabier Itzaina se rend à deux reprises au domicile de Jean-Marie et d'Hélène Guilcher à Meudon. Le site Dantzan.eus a publié des extraits de ces deux entretiens informels avec le chercheur breton. Ils contextualisent les enquêtes de terrain réalisées en Pays Basque.