Néolithique et protohistoire

Le Néolithique et la Protohistoire sont connus par de très nombreux sites de plein air implantés en basse ou moyenne montagne,  à vocation pastorale ou funéraire, inventoriés et pour certains fouillés (tertres de Meatze à Itxassou) par J. Blot. C'est toutefois là aussi dans le domaine karstique qu'ont été opérées les recherches les plus récentes.

La fouille de plusieurs locus d'habitation dans le réseau de la grotte du Phare à Biarritz permet  de caractériser finement les évolutions culturelles de la fin du Néolithique et de l'Âge du Bronze.

Une série de sondages réalisés dans plusieurs cavités du massif du Zaboze à Saint-Just-Ibarre a montré leur utilisation systématique dès cette même période à des fins pastorales.

A plus de 1600 m d'altitude, la petite grotte de Droundak à Sainte-Engrâce, découverte par des spéléologues, a servi de lieu d'inhumation durant la phase moyenne de l'Âge du Bronze pour une dizaine d'individus, dont des enfants, accompagnés par le dépôt de mobilier céramique.

Novateur dans son approche, initiateur et fédérateur dautres opérations de prospection ou de fouille, le P.C.R. « Paléoenvironnement et dynamiques de l'anthropisation de la montagne basque » permet de retracer sur la longue durée, de la fin de la période glaciaire jusqu'à lactuel, les interactions entre l'implantation des sociétés humaines et l'évolution de l'environnement du piémont basque.

La richesse du sous-sol en différents minerais est connue dès la Protohistoire et a donné lieu à des exploitations minières, dont plusieurs travaux récents nous montrent à la fois l'ancienneté, l'importance et l'ingéniosité technique : extraction du cuivre à Banca, du fer dans le massif du Larla à Saint-Martin-d'Arrossa, ou récolte de l'or dans les alluvions anciennes du Camp de César à Itxassou.

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